01 juillet, 2020
Découverte de la sylviculture en famille en Meuse
Après 4 mois d’arrêt imposés par la crise du Covid19, la formation des propriétaires forestiers privés a enfin pu reprendre en ce début juillet. Ainsi, dans le cadre des formations proposées par le Syndicat Fransylva55 et coordonnées par la Chambre d’Agriculture de la Meuse et le CRPF, une douzaine de propriétaires meusiens et vosgiens se sont retrouvés le temps d’un week-end à Velaines et Mognéville pour participer à un séminaire de 2 jours autour du thème de l’introduction à la gestion forestière et à la sylviculture.
Initiation à la sylviculture en famille
L’objectif de cette formation initiatique est de rassembler, parents propriétaires d’un patrimoine forestier, et enfants futurs ayants droit, pour la transmission et l’échange des savoirs.
Après deux matinées théoriques en salle, les participants ont rejoint deux forêts privées bénéficiant d’un Plan Simple de Gestion, et certifiées dans une démarche de gestion durable (PEFC), pour se confronter à la réalité du terrain et au maniement des outils d’entretien des jeunes peuplements.
Au cours de ces deux jours, l’ensemble des thèmes afférents à la gestion d’un patrimoine forestier familial ont été abordés.
Organisation de la forêt française, autécologie de l’arbre, pédologie, botanique, sylviculture, commercialisation des bois ou encore législation étaient donc au menu.
Forêt, changement climatique et dépérissements
Face à la récurrence des épisodes climatiques extrêmes et confrontés à un dépérissement global des massifs forestiers qui atteint plus fortement certaines essences, le sujet de l’adaptation de la sylviculture a été abordé, pour apporter aux propriétaires des débuts de réponse quant à la bonne conduite à adopter dans la gestion de leurs peuplements.
Le mélange des essences d’arbres, la pratique d’une sylviculture irrégulière dynamique, maintenant un couvert permanent sur les parcelles, la préparation des sols avant plantation sont autant d’orientations qui apportent de l’espoir dans la résilience de la forêt face au changement climatique.
Naturellement, l’incompatibilité de ces adaptations avec la surabondance de gibier a été soulevée par les stagiaires, souvent confrontés à des dégâts qui mettent en péril la diversité floristique et la richesse de leurs forêts.
A la fin de ce séminaire, les participants devaient être capables de comprendre et prendre les bonnes décisions au travers des conseils prodigués par leur gestionnaire forestier, qui reste quoiqu’il en soit leur partenaire dans la bonne gestion de leur patrimoine.
Le week-end s’est terminé dans la bonne humeur autour du verre de l’amitié. Nul doute que les échanges entre les participants auront été vertueux dans leur approche de la gestion de leur patrimoine forestier.
Il s’agissait là de la 4ème édition de cette formation qui, au vu de l’intérêt qu’elle suscite, devrait connaitre une nouvelle cession en juillet 2021. L’ensemble des stagiaires a également été invité à participer à des journées de perfectionnement dans le cadre du stage meusien de formation à la gestion forestière (Fogefor) qui devrait reprendre à partir d’octobre. A noter que ces formations sont gratuites et financées par des fonds européens du FEADER
Initiation à la sylviculture en famille
L’objectif de cette formation initiatique est de rassembler, parents propriétaires d’un patrimoine forestier, et enfants futurs ayants droit, pour la transmission et l’échange des savoirs.
Après deux matinées théoriques en salle, les participants ont rejoint deux forêts privées bénéficiant d’un Plan Simple de Gestion, et certifiées dans une démarche de gestion durable (PEFC), pour se confronter à la réalité du terrain et au maniement des outils d’entretien des jeunes peuplements.
Au cours de ces deux jours, l’ensemble des thèmes afférents à la gestion d’un patrimoine forestier familial ont été abordés.
Organisation de la forêt française, autécologie de l’arbre, pédologie, botanique, sylviculture, commercialisation des bois ou encore législation étaient donc au menu.
Forêt, changement climatique et dépérissements
Face à la récurrence des épisodes climatiques extrêmes et confrontés à un dépérissement global des massifs forestiers qui atteint plus fortement certaines essences, le sujet de l’adaptation de la sylviculture a été abordé, pour apporter aux propriétaires des débuts de réponse quant à la bonne conduite à adopter dans la gestion de leurs peuplements.
Le mélange des essences d’arbres, la pratique d’une sylviculture irrégulière dynamique, maintenant un couvert permanent sur les parcelles, la préparation des sols avant plantation sont autant d’orientations qui apportent de l’espoir dans la résilience de la forêt face au changement climatique.
Naturellement, l’incompatibilité de ces adaptations avec la surabondance de gibier a été soulevée par les stagiaires, souvent confrontés à des dégâts qui mettent en péril la diversité floristique et la richesse de leurs forêts.
A la fin de ce séminaire, les participants devaient être capables de comprendre et prendre les bonnes décisions au travers des conseils prodigués par leur gestionnaire forestier, qui reste quoiqu’il en soit leur partenaire dans la bonne gestion de leur patrimoine.
Le week-end s’est terminé dans la bonne humeur autour du verre de l’amitié. Nul doute que les échanges entre les participants auront été vertueux dans leur approche de la gestion de leur patrimoine forestier.
Il s’agissait là de la 4ème édition de cette formation qui, au vu de l’intérêt qu’elle suscite, devrait connaitre une nouvelle cession en juillet 2021. L’ensemble des stagiaires a également été invité à participer à des journées de perfectionnement dans le cadre du stage meusien de formation à la gestion forestière (Fogefor) qui devrait reprendre à partir d’octobre. A noter que ces formations sont gratuites et financées par des fonds européens du FEADER
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