Forêt et forestiers > La forêt et moi


•    Pour stocker du carbone : je plébiscite et privilégie le bois pour mon appartement ou ma maison (cloisons, structure, charpente, menuiserie, parquet, escalier…) ; je choisis des meubles en bois et les conserve ! Consommer du bois plutôt qu’un autre matériau relance un cercle vertueux pour l’environnement (carbone stocké, pollutions évitées, recyclage possible) et pour la forêt elle-même : avec les revenus issus de la coupe, le propriétaire peut réinvestir dans la gestion durable.

•    Je recherche si les essences que j’achète poussent en forêt tempérée (j’évite les bois tropicaux qui doivent voyager ; je contribue à la vitalité de nos forêts dont les bois peuvent être transformés à proximité).

•    Je privilégie le bois certifié (gestion durable de la forêt – PEFC ou FSC ; bois d’origine – France ou massif local)



En plus des certifications de gestion forestière durable, d’autres labels garantissent au consommateur la qualité et l’origine locale des bois. De nombreuses initiatives nationales (Bois de France) ou régionales (Bois des Alpes, Terre de Hêtres, Jura Supérieur, Bois du Jura, Bois de Chartreuse …) visent à favoriser la consommation de produits forestiers en circuits courts.




Je préserve le milieu

•    Attention aux incendies : je ne fais pas de feu à proximité de la forêt par temps sec, je ne jette pas de mégot depuis la fenêtre de ma voiture…

•    Attention aux déchets : je ne laisse pas de déchets en forêt, l’effet « décharge publique » est vite arrivé !

•    Attention aux maladies : je ne me débarrasse pas de plantes en forêt (certaines plantes sont porteuses de ravageurs virulents pour les arbres (Ex : les rhododendrons, porteurs de Phytophthora ramorum, mortel pour certains Mélèzes) ; je ne me débarrasse pas d’animaux en forêt (Ex : les jolis Tamias de Sibérie, introduits dans des forêts périurbaines, hébergent des dizaines voire des centaines de tiques et contribuent très fortement à la dynamique de la maladie de Lyme). 

Je respecte le propriétaire

•    Les chemins : je demande l’autorisation de circuler avec un véhicule ou si j’organise une randonnée pour un club ; j’évite de circuler quand les chemins sont boueux pour ne pas les dégrader.

•    Le ramassage des champignons : je demande l’autorisation au propriétaire car les champignons lui appartiennent.

•    Le risque d’accidents : les forêts ne sont pas nécessairement sécurisées, des branches mortes ou des arbres morts peuvent tomber en cas de vent (les sécheresses aggravent ce phénomène) ; quand le vent souffle, j’évite de me promener en forêt. En cas d’accident, c’est la responsabilité civile du propriétaire qui est engagée ! 

La forêt a besoin des efforts de tous

« Si nous gardons notre trajectoire actuelle avec autant d'émissions de CO2, on atteindra + 6 °C à la fin du siècle. En 2100, on trouvera le climat de Montpellier dans l'Allier. Même les chênes ne pourront plus s'adapter. Mais si on respecte l'objectif de la COP21 avec deux degrés seulement de plus, alors les arbres auront assez de ressources pour survivre. » 

Hervé Cochard, le 01.11.2020, https://www.plantes-et-sante.fr/articles/on-en-parle/3995-aider-les-arbres-a-restister-au-rechauffement-climatique 

Notre forêt absorbe environ 20% des Gaz à Effet de Serre émis annuellement par les français. Cependant, seule une réduction active et constante des émissions de GES (7% par an) permettra de limiter le réchauffement climatique en deça des 1,5°C, conformément aux accords de Paris de 2015 (COP21), au risque d’accélérer le dépérissement des forêts qui deviendraient alors émettrices nettes de CO2.


Pour en savoir plus :
Sur la contribution de la forêt et du bois : 

https://franceboisforet.fr/2019/03/27/atteindre-la-neutralite-carbone-en-2050-grace-a-la-filiere-foret-bois 
Sur la reduction des émissions de Carbone : 

https://unfccc.int/news/cut-global-emission-by-76-percent-every-year-for-next-decade-to-meet-15degc-paris-target-un-report


Je contribue financièrement à des projets Carbone forestier

•    Ce que je verse aide à renouveler des forêts dépérissantes (pathogènes, sécheresse) ou ayant subi des aléas climatiques forts, à convertir des taillis pauvres en futaie par des coupes d’amélioration, à implanter des arbres sur des terrains non forestiers. Chaque euro versé vient financer un projet qui séquestrera du carbone, améliorera la biodiversité, participera à la protection des sols, à la filtration de l’eau etc. Il s’agit de renforcer le puits de carbone que constitue la forêt.
•    Je choisi un système qui m’apporte des garanties : transparence, réalisation conditionnée à une aide financière, calcul précis du carbone séquestrable, suivi dans le temps du projet, audit externe. Fransylva-Services assure le lien entre les propriétaires forestiers confrontés à des situations problématiques et les organismes qui souhaitent contribuer à hauteur de leurs émissions résiduelles ou proposent aux particuliers de le faire. 


Pour en savoir plus : voir la page Fransylva Services