01 août, 2022
Incendies dans les Monts d’Arrée
Une nouvelle vague d’incendie frappe les Monts d’Arrée et ses bois et forêts.
Si la première vague de juillet avait été globalement limitée, deux de nos adhérents avaient perdu 25 ha de forêts, épicéa de sitka principalement et pour eux c’était à la fois une grande tristesse et une catastrophe.
Cette fois ci nous franchissons malheureusement un nouveau palier avec déjà 150 ha d’identifiés comme partis en fumée. Toutes les parcelles impactées n’ont pas encore été identifiées et températures et vents vont rester encore élevés ces prochains jours, ce qui fait craindre de nouveaux départ de feux.
Une fois de plus, les agriculteurs sont là pour soutenir avec leurs tonnes l’action des pompiers et protéger nos forêts. Nous ne les oublierons pas.
Certains articles de presse ont mis en cause les résineux comme propagateurs d’incendies. Il n’en est rien. Le feux s’est arrête de lui-même dans des parcelles d’épicéa de 15 ans. La densité du couvert bloquant le tirage et conduisant à l’étouffement du feu.
Le syndicat a pris contact avec tous les adhérents victimes d’incendies.
Nous les avons assurés de notre soutien et donnés les informations , recommandations suivantes :
• Porter plainte cotre X le plus rapidement possible et se constituer partie civile pour prétendre recevoir une indemnisation. ( de l’état, des assurances…) L’accès au cabinet d’avocats Saout et Galia que nous avons récemment sélectionné avec une prise en charge partielle des frais leur a été également confirmé.
• Préparer des dossiers d’aides pour le reboisement. Le Label Bas Carbone ou le Plan de relance pourront être des opportunités (à valider)
• Notre assurance est un contrat de Responsabilité Civile qui ne couvre pas les risques incendies.
• La reconstitution du boisement n’est pas à soumettre, à priori, à l’autorité environnementale. Avant d’engager des travaux, il conviendra d’établir un avenant au DGD s’il en existe un ( PSG, CBPS+). En cas d’absence de DGD, il est recommandé d’établir un CBPS+ via le CRPF. Il n’est pas du tout interdit de replanter des résineux ( sauf zones Natura 2000 où il faut être conforme au DOCOB)
A télécharger - Mémo Incendie CRPF : Que faire après un incendie ? Les étapes clefs
Voici un premier bilan de l’impact forestier de l'incendie de juillet qui a frappé le cœur des monts d’Arrée.
Ce sont environ 25 hectares de forêt qui ont été détruits par l’incendie, ce qui est heureusement limité par rapport aux 1800 ha touchés. Ce sont principalement des landes qui ont brulées.
Si 25 hectares représentent globalement une faible surface, pour les propriétaires concernés c’est toujours une grande tristesse et une catastrophe.
Deux d’entre eux sont des adhérents du syndicats. Nous les avons assurés de notre solidarité et soutien concret lorsque l’heure de la replantation et des travaux serait venue : établissement de dossier d’aides par exemple, contribution à l’achat des plants, soutien juridique avec notre avocat pour instruire les dossiers de plainte…
Des adhérents m’ont également spontanément appelés pour proposer de participer aux futurs travaux de plantation dans les parcelles détruites par l’incendie. Bel exemple de solidarité forestière.
De nombreuses parcelles de nos adhérents ont échappées à la catastrophe grâce à l'action des services de secours et des agriculteurs qui se sont mobilisés rapidement avec de fortes capacités d’arrosage ( tonnes de 28 000 litres notamment) qui ont efficacement permis de bloquer l'avancée des flammes.
J’ai assuré Jean-Alain Divanach, président de la FDSEA 29, de nos remerciements pour le dévouement et le courage des nombreux agriculteurs qui sont intervenus dès le jour de l’incendie et lui ai confirmé que le syndicat contribuerait à la prise en charge de leurs frais. Il a apprécié ce témoignage concret de notre solidarité. Nous avons convenu de communiquer ensuite sur ces gestes réciproques de solidarité agriculteurs – forestiers.
Des dispositions concrètes et efficaces, de type DFCI, devront être rapidement mise en place, pour qu’un tel risque ne se reproduise pas, avec encore plus d’ampleur. La région a lancé deux appels à projets pour financer des travaux de ce type ( voir ci-joint cahier des charges des appels à projet). Ce ne doit être clairement qu’un début. Les pouvoirs publics et le Parc d’Armorique doivent aller plus loin.
A télécharger - ARRÊTÉ relatif à la Prévention et à la réparation des dommages causés aux forêts (article 24 du RDR3)
A télécharger - ARRÊTÉ relatif à la mesure soutien aux Investissements physiques (article 17 du RDR3)
Si la première vague de juillet avait été globalement limitée, deux de nos adhérents avaient perdu 25 ha de forêts, épicéa de sitka principalement et pour eux c’était à la fois une grande tristesse et une catastrophe.
Cette fois ci nous franchissons malheureusement un nouveau palier avec déjà 150 ha d’identifiés comme partis en fumée. Toutes les parcelles impactées n’ont pas encore été identifiées et températures et vents vont rester encore élevés ces prochains jours, ce qui fait craindre de nouveaux départ de feux.
Une fois de plus, les agriculteurs sont là pour soutenir avec leurs tonnes l’action des pompiers et protéger nos forêts. Nous ne les oublierons pas.
Certains articles de presse ont mis en cause les résineux comme propagateurs d’incendies. Il n’en est rien. Le feux s’est arrête de lui-même dans des parcelles d’épicéa de 15 ans. La densité du couvert bloquant le tirage et conduisant à l’étouffement du feu.
Le syndicat a pris contact avec tous les adhérents victimes d’incendies.
Nous les avons assurés de notre soutien et donnés les informations , recommandations suivantes :
• Porter plainte cotre X le plus rapidement possible et se constituer partie civile pour prétendre recevoir une indemnisation. ( de l’état, des assurances…) L’accès au cabinet d’avocats Saout et Galia que nous avons récemment sélectionné avec une prise en charge partielle des frais leur a été également confirmé.
• Préparer des dossiers d’aides pour le reboisement. Le Label Bas Carbone ou le Plan de relance pourront être des opportunités (à valider)
• Notre assurance est un contrat de Responsabilité Civile qui ne couvre pas les risques incendies.
• La reconstitution du boisement n’est pas à soumettre, à priori, à l’autorité environnementale. Avant d’engager des travaux, il conviendra d’établir un avenant au DGD s’il en existe un ( PSG, CBPS+). En cas d’absence de DGD, il est recommandé d’établir un CBPS+ via le CRPF. Il n’est pas du tout interdit de replanter des résineux ( sauf zones Natura 2000 où il faut être conforme au DOCOB)
A télécharger - Mémo Incendie CRPF : Que faire après un incendie ? Les étapes clefs
Voici un premier bilan de l’impact forestier de l'incendie de juillet qui a frappé le cœur des monts d’Arrée.
Ce sont environ 25 hectares de forêt qui ont été détruits par l’incendie, ce qui est heureusement limité par rapport aux 1800 ha touchés. Ce sont principalement des landes qui ont brulées.
Si 25 hectares représentent globalement une faible surface, pour les propriétaires concernés c’est toujours une grande tristesse et une catastrophe.
Deux d’entre eux sont des adhérents du syndicats. Nous les avons assurés de notre solidarité et soutien concret lorsque l’heure de la replantation et des travaux serait venue : établissement de dossier d’aides par exemple, contribution à l’achat des plants, soutien juridique avec notre avocat pour instruire les dossiers de plainte…
Des adhérents m’ont également spontanément appelés pour proposer de participer aux futurs travaux de plantation dans les parcelles détruites par l’incendie. Bel exemple de solidarité forestière.
De nombreuses parcelles de nos adhérents ont échappées à la catastrophe grâce à l'action des services de secours et des agriculteurs qui se sont mobilisés rapidement avec de fortes capacités d’arrosage ( tonnes de 28 000 litres notamment) qui ont efficacement permis de bloquer l'avancée des flammes.
J’ai assuré Jean-Alain Divanach, président de la FDSEA 29, de nos remerciements pour le dévouement et le courage des nombreux agriculteurs qui sont intervenus dès le jour de l’incendie et lui ai confirmé que le syndicat contribuerait à la prise en charge de leurs frais. Il a apprécié ce témoignage concret de notre solidarité. Nous avons convenu de communiquer ensuite sur ces gestes réciproques de solidarité agriculteurs – forestiers.
Des dispositions concrètes et efficaces, de type DFCI, devront être rapidement mise en place, pour qu’un tel risque ne se reproduise pas, avec encore plus d’ampleur. La région a lancé deux appels à projets pour financer des travaux de ce type ( voir ci-joint cahier des charges des appels à projet). Ce ne doit être clairement qu’un début. Les pouvoirs publics et le Parc d’Armorique doivent aller plus loin.
A télécharger - ARRÊTÉ relatif à la Prévention et à la réparation des dommages causés aux forêts (article 24 du RDR3)
A télécharger - ARRÊTÉ relatif à la mesure soutien aux Investissements physiques (article 17 du RDR3)
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